Le mot « hypoglycémie » est utilisé pour désigner la baisse ou l’insuffisance de la concentration de glucose dans le sang. Le taux de glycémie ou de glucose est un indicateur à observer pour mesurer la concentration de sucre dans le sang. Le matin à jeun, lorsque le taux a une valeur de 0,8 à 1,26 g/l, il est considéré comme normal. Après un repas, le chiffre se situe entre 1 et 1,4 g/l. Généralement, on parle d’insuffisance de la concentration de glucose lorsque le taux mesuré est inférieur à 0,60 g/l.

Le foie utilise les aliments consommés par un individu pour fabriquer du glucose. Celui-ci est libéré dans le sang. Pour son bien-être et sa santé, une personne doit maintenir un taux de sucre suffisant dans son organisme. En effet, les neurones du cerveau ainsi que les muscles et les cellules requièrent de l’énergie en quantité suffisante. Or, cette dernière est tirée du glucose disponible dans le système sanguin.

Les causes de l’hypOglycémie en trail

L’organisme régule de manière naturelle le taux de glycémie. Ainsi, une personne en bonne santé évite à la fois le manque et l’excès de glucose dans le sang. La régulation s’effectue grâce aux actions de deux hormones, à savoir l’insuline et le glucagon.

Lorsque l’organisme n’est pas apte à assurer la régulation de la glycémie, une hypoglycémie peut se produire. Elle peut être associée à une maladie ou être réactionnelle. Un excès d’insuline peut aussi provoquer ce phénomène. Les anomalies de régulation de la glycémie touchent généralement les personnes diabétiques. Toutefois, elles peuvent également être engendrées par la prise en surdose de médicaments hypoglycémiants.

En outre, d’autres facteurs peuvent provoquer un trouble hypoglycémique. C’est le cas, par exemple, lors d’un effort trop important. On parle souvent de l’hypoglycémie trail. Cette dernière a lieu lorsqu’un adepte de trail a effectué des efforts intenses, mais a adopté une alimentation mal équilibrée (avec très peu d’apports en glucides). Pour éviter ce genre de désagrément, les athlètes consomment des sucres lents. Une crise hypoglycémique peut parfois être un signe d’un dysfonctionnement au niveau du foie ou du pancréas.

Certains troubles physiques comme l’athérosclérose et le syndrome prémenstruel ainsi que quelques troubles psychologiques (dépression, stress aigu, etc.) peuvent aussi causer des crises hypoglycémiques. Pour les personnes ayant un métabolisme rapide, le fait de négliger un repas peut déjà faire baisser le taux de glycémie dans le sang.

 

Les symptômes de l’hypoglycémie

Plusieurs symptômes peuvent aider à reconnaître un malaise hypoglycémique en trail. Parmi eux, il y a les crampes d’estomac, la sensation de faim, des tremblements, un état de faiblesse soudain, des vertiges, une baisse de la capacité de concentration, des suées. La nervosité peut se remarquer chez certains individus. Lorsque les crises surviennent de manière répétée, il est conseillé de consulter un médecin.

Un sportif a besoin d’un taux de glycémie aux environs de 1 g/l. Lorsqu’il ignore les symptômes d’un état hypoglycémique, il peut s’attendre à des conséquences telles que des troubles de la conscience ou de l’équilibre. Les athlètes expérimentés dans la pratique de marathon savent, par exemple, qu’une hypoglycémie symptôme peut se faire sentir à partir du 30e kilomètre de course. Dès lors, si des douleurs violentes au niveau des muscles apparaissent, il s’agit de signes montrant une crise hypoglycémique. Pour vérifier que les symptômes sont bien associés à une baisse de concentration de sucre dans le sang, il suffit de consommer des produits sucrés. Si les sensations disparaissent, alors le sujet a bien ressenti les effets d’un manque d’énergie suite à un faible taux de glycémie.

Que faire lors d’une hypoglycémie en trail ?

S’il existe des solutions préventives pour ne pas subir les effets d’un manque de glucose dans le sang, il y a également des techniques à adopter lorsque les signes de l’hypoglycémie trail apparaissent. En cas d’étourdissement, fatigue soudaine ou tremblements, un coureur doit immédiatement ralentir son allure. Il peut déjà consommer un aliment sucré ou boire quelques gorgées d’une boisson glucidique (contenant 100 g/l de glucose). Après les bons réflexes, il suffit d’un petit moment pour reprendre des forces et redevenir apte à reprendre l’activité.

Ainsi, la baisse du taux de glucose dans le système sanguin peut toucher les sportifs, mais aussi les personnes ne bénéficiant pas d’une alimentation saine et équilibrée. Le stress est un facteur favorisant des crises hypoglycémiques, car il oblige l’organisme à consommer un surplus d’énergie. Lorsque l’on parle d’hypoglycémie symptôme, il faut tenir compte des signes comme la fringale, la nervosité, la fatigue soudaine et intense, le vertige…

Pour retrouver de l’énergie pour poursuivre une course ou autre activité sportive, la solution est la consommation d’un produit (boisson ou aliment) glucidique. Les sportifs de haut niveau adoptent les bonnes habitudes avant, pendant et après un entraînement afin de préserver un bon équilibre de concentration de glucose dans le sang. Il faut savoir différencier manque de glycémie dans le sang suite à une pathologie et insuffisance de glucose à cause d’efforts non modérés. Lorsque les crises hypoglycémiques se produisent de manière fréquente, il est recommandé de consulter un médecin. Ce dernier est qualifié pour identifier les réelles causes des troubles. Des habitudes de vie adaptées, une meilleure gestion du stress et quelques exercices physiques permettent de préserver une bonne santé.

Que faire pour éviter le malaise hypoglycémique ?

Les crises hypoglycémiques peuvent être évitées en adoptant quelques solutions préventives. Considérer tous les facteurs pouvant favoriser la baisse du taux de glycémie est essentiel. Dans ce sens, il est important de s’assurer de bénéficier d’une alimentation équilibrée. Sauter les repas est inenvisageable. L’alimentation d’un sportif doit comprendre des hydrates de carbone complexes ainsi que des fruits et des légumes. Des collations bien choisies peuvent compléter les apports des trois repas journaliers.

Pour ne pas ressentir d’éventuels mauvais impacts de la pratique d’activités physiques, il est possible de faire des efforts de manière progressive. Les solutions à tous les problèmes pouvant générer du stress doivent être trouvées. En effet, à cause du stress, l’organisme consomme une quantité plus importante de glucose. La pratique intensive d’entraînements sportifs sans un régime alimentaire adéquat peut aboutir à des crises hypoglycémiques. Par contre, lorsque le sport est pratiqué dans les meilleures conditions et régulièrement, il favorise les actions de l’insuline et du glucagon, hormones régulatrices de la glycémie. Il aide aussi à mieux gérer le stress.

Manger des aliments sucrés tels que des pâtes de fruits ou des barres céréales pendant l’effort permet de limiter les risques d’hypoglycémie trail. Toutefois, certains coureurs préfèrent boire une boisson glucidique par petites gorgées au cours de la pratique de leur sport favori. En outre, l’hydratation ne doit pas être négligée.

Avant la pratique d’un exercice physique, il est déjà possible d’avoir de bons réflexes. De nombreux sportifs consomment des sucres lents comme les céréales, du riz, des pâtes, des pommes de terre, etc. Cela permet d’éviter le déficit de glucide dans l’organisme. Après un entraînement, manger des produits riches en glucides est une bonne option.

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